RDV culturels

[Ciné-concert] L’adieu aux Floralies

Construite en 1972, la résidence des Floralies à Ramonville est un bel exemple de l’architecture utopiste, quand l’urbanisme devait changer la société. 40 ans plus tard, ce quartier de 276 logements, emblème de progrès, n’est plus qu’une cité fantôme promise à la destruction. Le documentaire de Sylvain Luini, avec ses habitants et leurs souvenirs, dévoile un mode de vie particulier, imprégné d’une architecture singulière et collective.

[Annulé] Tchewsky & Wood, mélopées électro cold

Comme son nom ne l’indique pas, Tchewsky & Wood est un trio, qui invente une transe électro-mantra tribale sur d’envoutantes mélopées post-punk, bâtissant un monde futuriste et charnel à partir d’une pulsation et d’une voix.  Dans un long chant polyglotte (anglais, russe, rromani, français), ces chansons à balle réelle réchauffent l’âme à la lumière noire de ce timbre grave et charnel, et de ces rythmes sinueux qui mutent en sonorités rock ou technoïdes. Un son imbibé des années 80 à la KaS Product, entre cold-wave hypnotique et transe d’aujourd’hui.

[concert] Georges Profonde, rock nuptial

Georges Profonde se marie ! Tous à la noce ! Dans ce concert nuptial, en grandes pompes et à la dragée haute, l’ami Georges ne fera pas « tourner les serviettes », mais péter les bouchons et valser les jarretières. Pièce montée de profiterock’n’roll, où l’on retrouve Garniouze, en dentelles et en bonne et bruyante compagnie, solennellement teintée de riffs et de raffs : l’union s’annonce gouailleusement punk !

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La Grande Saga de la Françafrique, performance documentaire

Tant que les lions n'auront pas leurs historiens, les histoires de chasse continueront à faire l'éloge des chasseurs, dit un proverbe africain. À l’aube des indépendances, Jacques Foccart, futur directeur des affaires africaines, découvre, dans un village abandonné du sud Dahomey, un livre ancestral qui lui procure les pouvoirs maléfiques nécessaires pour établir les réseaux occultes reliant la France à l’Afrique. Ici commence le récit de la course effrénée du pouvoir hexagonal pour garder la mainmise sur les richesses des anciennes colonies.

[spectacle] Confessions d’une femme hachée, théâtre d’objets coupants

Une fille de boucher, à l’humour bien tranché, nous livre les morceaux les plus intenses de son histoire cabossée. Amarrée à sa boucherie familiale, cette femme fait jaillir les non-dits, les désirs enfouis, à grands coups de couteaux bien aiguisés. Sa manière singulière de résister ravive le goût de l’audace et de la liberté! Derrière la poésie clownesque et la force symbolique de l’objet, l’universel et l’intime s’entrelacent, pour mettre en lumière ce qui rayonne dans les profondeurs d’êtres ordinaires. Un spectacle terriblement drôle autant que terriblement cruel.

[spectacle] La part égale, solo qui déménage

Il ne lui reste plus qu’à fermer le dernier carton. Enfin, ce n’est pas vraiment « il », en fait c’est « elle ». Elle préfère que les mots soient justes, surtout au sujet du sexe. Et dans le genre, elle aime bien scotcher les clichés pour faire la part des choses. Alors en attendant de retrouver son chat pour quitter son appartement, elle dresse l’état des lieux de sa société. C’est l’histoire d’une femme qui... déménage ! Et si être un garçon manqué, c’était également être une fille réussie ?

[Spectacle] Joblard, soliloque alcoolique

Joblard veut se foutre à l’eau – ce qui ne veut pas dire qu’il va arrêter de boire – et il est là, face à nous, à faire le bilan de sa vie en attendant d’avoir le courage de rejoindre les canards définitivement. « Je m’appelle Joblard. Etienne Joblard. Mais tout le monde m’appelle Joblard, enfin pour ceux qui m’appellent encore. Parfois j’ai le droit à du Joblard Etienne sur des courriers que je me garde bien d’ouvrir.

Choc Gazel, cristal folk rock

Après son passage récent avec The And et Coddiwomple, et auparavant déjà avec la Seconde Méthode puis Cannibales & Vahinés, le guitariste Nicolas Lafourest revient à présent en duo avec, à la batterie et à la voix, Lila Fraysse, par ailleurs chanteuse au sein de Cocanha. L’unisson cristallin de Choc Gazel tend vers une beauté crue. Poignante de simplicité, la musique se déploie entre ballades à l’aura crépusculaire et rythmes enivrants. Une nostalgie, douce, n’est jamais loin.