Après six décennies de construction européenne et sept élargissements successifs, le référendum consultatif du 23 juin 2016 au sujet de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne marque la fin d’une ère. En effet, le 23 juin, les Britanniques ont voté majoritairement pour sortir de l’Union européenne. Suite à la démission de David Cameron, Theresa May, en sa qualité de Premier Ministre, a nommé trois personnalités eurosceptiques pour gérer cette sortie. La demande officielle entamant le processus vers la sortie de l’Union Européenne par le recours à l’Article 50 du Traité de Lisbonne a eu lieu en mars 2017, la sortie effective étant programmée pour mars 2019. Afin de consolider sa position avant d’entamer les négociations avec l’Union Européenne, le gouvernement Conservateur conduit par Theresa May a organisé des élections législatives anticipées en juin 2017 suite auxquelles, les Conservateurs ont perdu la majorité parlementaire absolue. Une alliance avec les unionistes nord- irlandais du DUP a ainsi été fondamentale et celle-ci joue désormais un rôle prépondérant dans les négociations.
L’Unité du Royaume Uni est également menacée avec l’ombre de l’indépendance de l’Ecosse et la question nord irlandaise devient centrale. L’objectif de cette table ronde, en anglais, est d’analyser d’une part les facteurs qui ont conduit les électeurs du Royaume Uni à majoritairement voter en faveur du Brexit ainsi que d’autre part l’impact du Brexit sur le Royaume Uni et l’Union Européenne à travers notamment ses conséquences politiques et institutionnelles.
Propos introductifs : Cynthia Boyer
Intervenants :
- Bairbre Ni CHIOSAIN, Maitre de conférence, Université Toulouse 1 Capitole.
- Mark WISE, Professeur des universités, Jean Monnet Chair in European Integration studies, University of Plymouth, Royaume Uni.
Table ronde en anglais, suivie d’échanges en anglais/français