Brasier, parce que l’artiste en embuscade derrière ce nom écrit à l’estomac, dans une langue éruptive, incandescente. Auteur et interprète central du projet, Nicolas/Brasier explore ses zones d’ombre, névroses, impasses et agitations intérieures. Il s’y montre tour à tour colérique et blessé, excessif et fragile. Dans une écriture à la fois coup de poing et émouvante, il pose un regard peu amène sur le monde alentour, qu’il évoque sa province natale, le déterminisme social ou l’enfance maltraitée. Cynisme et humour ne sont pas en reste. Ça fait chaud au cœur. Et parfois, ça brûle.