Si Baudelaire faisait du rock et Nietzsche de la chanson française, alors – peut-être – de leur rencontre aurait pu naître Pandore. Bercé à la fois par les Doors, Brel, Brassens ou Ferré, Pandore propose une musique empreinte de rock et de poésie, probablement inspirée d’un Bukowski sur des quais tardifs ou d’un Victor Hugo abandonné par Dieu. Sa verve romantique, à fleur de peau et fondamentalement anticapitaliste, sans espoir ni regret, se pose sur des envolées débordantes de fureur de vivre, entre rock, électro et chanson. Sur scène, Pandore est robuste comme un rocher et pénétrant comme un brouillard, et vous emmène planer au-dessus d’un monde qui s’évapore. Sans concession.